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Moustapha DIABY, un parcours d'engagement

Je suis M. DIABY Moustapha, présentement Référent communautaire à l’OPALS Guinée, résident à Télimélé. Je suis marié, père de 2 enfants vivants.

Avant mon arrivée à l’OPALS, après mes études, j’ai exercé dans l’enseignement comme contractuel, après j’ai eu l’opportunité d’aller comme agent commercial superviseur à Elf Guinée. J’ai travaillé 2 ans avec cette société pétrolière. Après Elf, j’ai eu l’opportunité d’aller au journal indépendant. J’ai travaillé 8 mois avec le journal indépendant à Conakry. A ce moment je résidais à Conakry. Après là-bas, je suis allé évoluer au Consulat honoraire de Guinée de Banjul (Gambie) à l’extérieur, au compte du Ministère des Affaires Etrangères. Là où j’ai évolué pendant 6 ans, les contraintes familiales m’ont rappelé, vu l’âge de mon père et sa santé qui se dégradait. Je suis revenu au pays rester auprès de mon papa pour le soutenir. C’est à mon arrivée que j’ai été recruté ici comme relais communautaire au niveau d’un projet paludisme. Ensuite j’ai été recruté à l’OPALS.

Peux-tu nous préciser ce qu’est un Relais Communautaire ?

Un Relais Communautaire c’est un agent issu de la communauté, qui n’est pas professionnel de la santé mais qui a appris le travail affilié à la structure sanitaire : la sensibilisation. L’arme de l’agent communautaire c’est la parole, ce sont les idées.

Peux-tu nous expliquer ton évolution depuis ton arrivée à l’OPALS ?

Je suis arrivé à l’OPALS comme Relais Communautaire en 2018, on était 10 pour la préfecture de Télimélé. L’OPALS était chargée de Kindia et de Télimélé mais la coordination résidait à Kindia. C’est ainsi qu’on a évolué ensemble pendant deux ans avant que la coordination se déplace pour Télimélé. C’est à partir de ce moment, que j’ai évolué en tant que Relais Communautaire Superviseur. A partir de juillet 2019, j’ai été recruté comme superviseur communautaire de l’OPALS jusqu’en décembre 2020. Du 1er janvier 2021 à nos jours, je suis Référent communautaire.

Qu’as-tu appris à l’OPALS ?

Avec l’OPALS j’ai appris beaucoup de choses. A savoir : des notions sur la prise en charge intégrée des maladies néonatales et de l’enfant, sur le VIH et la PTME du VIH, les techniques d’animation et tant d’autres. En tant qu’agent auxiliaire de la santé, nous somme là en appui pour la communauté. L’objectif c’est de diminuer la mortalité maternelle et infantile. C’est l’objectif avec lequel j’évolue à l’OPALS.

Qu’aimes-tu le plus dans ton métier ?

J’aime évoluer avec les ONG de ce genre. Nous (l’équipe communautaire) ne sommes pas des médecins mais nous sommes là à sensibiliser la population, à leur montrer l’importance de la médecine et l’importance de ce qu’apportent les agents de santé. J’aime transmettre ces messages et lorsque j’estime pouvoir sauver des vies.

Pour toi c’était important de revenir t’engager à Télimélé après avoir étudié et travaillé à Conakry et à l’extérieur ?

Nous sommes dans des localités très enclavées et très accidentées. C’était très important de revenir faire ces actions chez moi car Télimélé est l’une des 33 préfectures de la Guinée la plus enclavée. Donc c’est salutaire au niveau de la population de Télimélé.

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